mercredi 3 mars 2021

Dos d’ânes et ralentisseurs non conformes : petit point d’étape

Infrastructures dangeureuses

En 2018/2019, la FFMC 84 a lancé un appel au financement participatif afin de financer des recours pour abus de pouvoir (RPAP) devant le tribunal administratif. Ces recours visent à faire condamner par la juridiction administrative des communes ayant mis en œuvre des ralentisseurs ou des dos d’ânes ne satisfaisant pas aux recommandations du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement).
Vous êtes nombreux à avoir contribué à cette cagnotte et à nous questionner sur son utilisation. Soyez-en remerciés, une fois encore.
Voici donc un petit point d’étape...

L’argent ainsi collecté est provisionné dans l’attente d’une première plainte. Il apparaît au bilan de la FFMC 84 en fonds dédiés pour projets liés à la générosités du public.

Dans l’intervalle, nous avons conduit plusieurs opérations de repérage de ralentisseurs douteux principalement sur un certain nombre de communes autour d’Avignon.
Chacune de ces opérations demande une logistique un peu particulière, surtout en termes de sécurité, et une méthodologie minutieuse, ce qui les rend pour le moins chronophages (2 à 3 heures pour contrôler une dizaine de ralentisseurs). De plus, nous sommes obligés de limiter le nombre de participants afin de garantir notre propre sécurité. Elles ont toujours été annoncées au minimum sur notre page Facebook.

Les mesures ainsi relevées ont permis d’écarter un certain nombre d’équipements respectant les règles de mise en œuvre. Oui il en existe quelques-uns !
A d’autres endroits, notamment à Vedène, par exemple, la municipalité à procédé à des travaux de mise en conformité, non sans s’être fait tirer l’oreille. Le changement du responsable municipal des voiries n’y est sans doute pas étranger.

D’autres communes nous ont opposé une fin de non recevoir et nous avons donc décidé, lors de notre réunion de CA du 26 février, de relancer nos actions avec pour objectif un recours au tribunal administratif à très brève échéance. Dans cette optique, nous allons maintenant en discuter avec nos avocats pour évaluer la solidité de nos dossiers afin de garantir nos chances de succès et, si besoin, les compléter avec de nouveaux relevés, bien entendu.

Si nous voulons avoir une chance de faire condamner une municipalité, comme la FFMC 83 y est parvenue, et, ainsi, de faire changer l’approche des responsables des voiries, nous nous devons de présenter des dossiers argumentés et étayés par des preuves indiscutables. C’est pourquoi, nous prenons le temps de collecter des données significatives.
Nous n’excluons pas, non plus, d’organiser des manifestations moins discrètes dans les communes concernées avec l’appui de toute la communauté motarde. C’est bien évident !

Bien sûr, nous pouvons prospecter sur un nombre extraordinaires de communes car, hélas, ce ne sont pas les anomalies qui manquent. Toutefois, nous nous heurtons à une autre réalité qui est l’insuffisance de nos effectifs militants, particulièrement prégnante face à la multiplicité des motifs de "colère."

Ceci explique aussi pourquoi les choses avancent lentement, surtout dans le domaine des infrastructures. Après tout, si nous sommes motivés pour défendre et faire avancer nos droits et l’usage de la moto, nous sommes avant tout des bénévoles et nous constatons que nous ne sommes malheureusement pas si nombreux à vraiment mettre les mains dans le cambouis.

C’est pourquoi nous invitons toutes celles et tous ceux qui ont vraiment à cœur, comme nous, de lutter contre les infrastructures dangereuses et contre les poncifs mensongers dont sont affublés les utilisateurs de 2-roues motorisés à rejoindre la FFMC 84 afin d’aider l’équipe du CA à gérer ce dossier Infrastructures.

La porte d’accès à l’efficacité s’ouvre ici...

Plus nombreux, plus forts !